Actrices mexicanas des nudas

interview with Anamaria vartolomei who talks about haydee

2024.05.17 02:32 fernadsilv82 interview with Anamaria vartolomei who talks about haydee

Deux rôles qui semblent éloignés sur le papier. Pourtant, la rébellion est le dénominateur commun de ces personnages : Haydée s'affranchira de l'emprise psychologique de Monte-Cristo, quand Maria Schneider, malgré son traumatisme et sa toxicomanie, refusera de se conformer au modèle que la société du spectacle avait prévu pour elle. « Il est essentiel de raconter des parcours de femmes libres, autonomes et indépendantes qui osent dire non et s'affirmer », assure la jeune actrice, totalement en phase avec les aspirations de sa génération. Sa conscience féministe s'est forgée au fil des collaborations artistiques et des lectures (Nora, héroïne moderne et indépendante d'Une maison de poupée, la célèbre pièce de théâtre de Henrik Ibsen, est son modèle), ou en observant sa mère, une infirmière qui a dû repenser sa vie en changeant de pays. Sa famille reste le socle sur lequel s'est bâti un tempérament solide et déterminé.
Anamaria Vartolomei, la grande promesse du Festival de Cannes (lefigaro.fr)
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2024.05.16 01:16 Skeleton-78 Je suis perdue, comment me trouver un objectif ?

Bonjour. Je suis une jeune femme dans la vingtaine sur la fin de mes études. J'ai un soucis qui me ronge de plus en plus : je suis complètement perdue dans ma vie. Quand je vous dis perdue ça en devient horrible. Plus jeune je souhaitais être une grande actrice mais au fur et à mesure la temps est passé et ce rêve m'attire moins. Peut être que je m'autopersuade de ne plus vouloir l'être car ça me semble impossible. Je fais des études que je déteste mais qui sont prestigieuses et rapportent bien. Je déteste tout ce que je fais. Je n'aime pas le sport que je fais, les transports que je prends, les cours que je suis et ma façon de vivre ma vie. Je commence à ne plus rien vouloir faire et je me force à me rendormir constamment par peur d'affronter ma journée. Pourtant j'ai plusieurs qualités je suis intelligente, débrouillarde j'ose beaucoup plus que la moyenne dans la vie de tous les jours. Je suis jolie aux yeux des gens, je plais facilement (ça me facilite dans plein de choses dont l'audace). Mais je ne sais pas ce qui me plaît. Je ne sais pas ce que je veux être et ce depuis de nombreuses années maintenant. Du coup je n'ai plus aucun objectifs et je ne fais quasiment plus rien de ma vie . J'essaye de me distraire au maximum mais cela me pèse trop. J'aimerais avoir une passion quelque chose qui m'anime. Je n'arrive pas à me projeter dans ma trentaine. Je n'arrive pas à me projeter sentimentalement. J'ai l'impression de vivre la majorité de ma vie dans ma tête. Je sais que je pourrais commencer par de petits objectifs j'ai des idées de choses que j'aimerais vraiment faire mais ça ne donne pas de sens concret à ma vie. J'ai l'impression de n'avoir rien accompli et ca je le sais depuis plusieurs années mais à chaque fois c'est la même chose. Comment trouver un sens à tout cela ? Les gens disent de teste voyager etc mais avec quel argent et comment avoir le courage?
PS: les études que je suis sont surtout pour le paraître et éviter de recevoir des jugements du style 'elle ne fait rien à sa vie' et aussi pour donner un sens . Je m'y investis très peu donc je trouve ca rentable.
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2024.05.15 17:39 Peps2697 Est ce normal ?

Hello à tous, Après que j’ai (F,27) reproché à mon mec (H,30) une consommation excessive de « porno » et autre, il m’a un peu retourné le cerveau en me disant que TOUS les mecs faisaient ça.
Je m’explique, nous sommes en relation à distance (depuis 1 an) la semaine et j’ai aucun soucis avec le fait qu’il en mate la semaine (je veux pas savoir ça me regarde pas). Le problème pour moi c’est qu’il peut mater des petites photos vite fait discrètement aux chiottes quand on est ensemble et surtout qu’il a une appli cachée dans son tel remplie d’images des actrices qui le font probablement le + fantasmer. Ça me dérange qu’il ai ça dans son tel (y’a probablement + de seins d’inconnues que de photos de moi), mais pour lui je dramatise et c’est normal pour un mec.
Vous en pensez quoi ?
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2024.05.14 15:06 Chewquy Tournois de votre actrice préférée, final des filles!

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2024.05.11 03:11 Unique_Blueberry6492 Comment les studios de production porno amateur recrutent des actrices?

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2024.05.09 09:15 Budget-Camp-3268 Virginie Ranger-Beauregard

Est-ce qu’il y a parmi vous, des gens qui ont déjà rencontrée l’actrice, Virginie Ranger-Beauregard, récemment ? Je l’affectionne particulièrement dans le rôle de Delphine ✨ J’ai entendue beaucoup de commentaires comme quoi, il y a quelques temps ou quoi que ce soit, elle semblait être hautaine, désagréable. Mais je me dis que tant qu’on ne rencontre pas les gens face à face ou que ça fait longtemps qu’on ne les a pas côtoyé, certaines choses peuvent changer. Donc voilà, laissez-moi savoir ! 😊
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2024.05.08 16:56 Green_Leadership_914 Passer à autre chose

Très long texte je m’en excuse d’avance
Bonjour je suis un M24 et j’ai de la difficulté à passer à autre chose.
Contexte: Je viens d’une petite ville de 30 000 habitants où tout le monde se connaît. Je suis revenu en ville cet te été après 4 ans d’études à l’extérieur. Je n’ai jamais été en couple. Durant mon adolescence et mes années d’université j’ai eu des fréquentations mais jamais rien de sérieux qui m’on fait vivre une étincelle. Des expériences intéressantes mais rien de « vrai » Durant l’été je sortais souvent à la microbrasserie de ma ville avec mes amis et j’ai sympathisé avec notre serveuse. Elle est plus jeune que moi et je la connaissais de nom ayant été à l’école primaire avec (comme je l’ai dit c’est une petite ville) mais sans plus. Je l’a trouvais bien jolie mais à part rester sympa avec elle je n’ai rien tenté car ce n’est vraiment pas dans mes habitudes. Une semaine plus tard je sort au bar avec mes amis comme d’habitude pour prendre une bière et je l’a voit rentrer avec deux collègues de travail. Je lui fait un signe de la main par politesse sans plus et sans vraiment espérer rien en retour. Peut-être 30 min plus tard nos regard se croise et elle me fait signe à moi et mes amis de venir la rejoindre elle et ses amies à leur table. J’étais plutôt content car c’est une fille que je trouve out of my league malgré le fait que mon entourage me dise le contraire. Au fil de la discussion le courant passe très bien et je me suis rapidement attachée à elle et vite remarqué les signes d’intérêt que on avait l’un pour l’autre. J’étais assez content jusqu’à se qu’elle me dise que en novembre elle partait à l’autre bout du pays pour les études ( cette discussion a eu lieu en septembre) A ce moment là j’ai comme eu un mécanisme de défense qui s’est activé. Je trouvais ça cool qu’elle suive ses rêve (elle étudie pour être actrice) mais en même temps je me suis dit que cela ne servait à rien de continuer à tenter de quoi vu qu’elle s’en allait bientôt. On s’est échangé nos réseaux et cela est resté de même.
Au fils des semaines on ne s’est pas envoyé de messages mais on a continué de se croiser à chaque week-end au bar vu que il n’y a que ça à faire pour les jeunes dans notre petite ville. Le courant passait super bien à chaque fois et les signes d’attirance était présent. Les discussions était de plus en plus personnelles ( elle m’a dit que elle était Bisexuel, je lui ai dit la difficulté plus jeune que j’avais à socialiser et le travail que j’avais fait sur moi même etc) Durant une de ces discussion elle m’a dit droit dans les yeux en me touchant le torse « Je trouve que tu as du charisme » ça m’a clouer au sol. Finalement la veille de son départ arriva et ce qui devait arriver : on s’est retrouver seul et j’ai mis de côté le fait que je savait qu’elle partait bientôt et on s’est embrassé. Tout s’est fait mega naturellement et c’est la première fois que j’ai ressenti une étincelle avec quelqu’un. Les feeling étaient égaux des deux côté. Je suis été là porter chez elle et on a continuer à s’embrasser se toucher et avoir des conversations profondes pendant 40 min. Je voyais qu’elle était déçu de partir tout comme moi.
Elle m’a dit qu’elle revenait pour noël. On ne resterais donc pas si longtemps sans se voir. J’étais content mais je m’étais déjà préparé mentalement vu qu’elle partait dans une grande ville pour faire un métier qui ne l’a ramènerais pas dans notre petite ville de ne pas trop me faire d’espoir et d’accepter d’avoir eu la chance d’avoir passer un bon moment. Je me suis clairement menti à moi-même. Il m’est arrivé de pleurer le soir avant de dormir en repensant que je venais de passer à côté de quelque chose de vrai qui aurait pu être concret si j’avais osé lui parler quotidiennement au lieu de seulement quelques heures par week end. Durant le reste de l’automne j’attendais noël avec impatience juste pas la voir. On s’est écrit un peu dans ce laps de temps mais pas beaucoup car je ne voulais pas la déranger dans ces objectifs et surtout à cause de la distance et vu qu’il n’y a jamais rien eu d’officiel entre nous. Je ne voulais pas être un boulet. Une semaine avant Noël elle est revenu. J’étais bien heureux jusqu’à ce que j’apprenne que la bas elle était en relation avec une fille. Ça m’a brisé. Pas le fait qu’elle soit avec une fille( elle m’a dit qu’elle était Bi) mais plus par le fait qu’elle soit passée à autre chose si rapidement malgré les discussions et moments intenses que l’on a vécu. Mais en même temps au fond de moi je ne pouvais pas lui en vouloir car c’est normal (même moi a l’université j’ai eu une semi fréquentation rapidement après avoir commencer mon bac) mais ça m’a brisé. On s’est revu plusieurs durant les fêtes avec des amis commun et le courant passais très bien. On était par exemple plusieurs gars à une memes table avec elle et d’autres filles et elle posait des gestes assez significatifs envers moi qu’elle ne faisait pas avec les autres gars de la table (qu’elle connaissait très bien étant des anciens collègues) Malgré tout on a eu de très bonne discussion ouverte sur nos sentiments, notre passé, présent et futur. Je lui ai même me demander ce qu’elle avait trouvé de si Wow chez moi. C’est une fille assez extravertie et je ne suis pas la personne qui dégage le plus dans une pièce: elle m’a dit que c’est ma belle âme qui l’a séduite. J’ai trouvé ça gentil.
Bref au fil des soirées malgré la douleur je commençais à accepter le fait que ce que l’on a vécu était réel mais que le timing n’étais malheureusement pas au rdv. Notre relation est très bonne et l’appréciation de l’autre est toujours présente autant physiquement que mentalement et je me suis dit que ça c’est cool car je suis quelqu’un qui n’aime pas le conflit et le malaise et j’avais peur que en m’ouvrant qu’il y ait un froid mais ce ne fut pas le cas. J’ai pu me vider la tête avant son départ en janvier et tout s’est bien passé et j’étais même heureux de voir que elle était heureuse et c’était ça l’important sans oublier qu’elle m’a pendant un cours laps de temps faite sentir vraiment spécial pour la première fois de ma vie.
L’hiver passa et je ne pensais plus tant à elle. J’étais concentré sur mes objectifs et je la voyais sur les réseaux avec sa copine et dans ses péripétie d’école mais sans que cela ne m’affecte vraiment. Et puis à là mi-avril une amie en commun au cours d’une discussion banale m’a appris que elle n’était plus en couple. Sur le coup pour je ne sais qu’elle raison ça m’a rendu heureux. Mais je me suis vite dit que ça ne servait à rien d’être heureux de cela car je ne pourrais même pas la revoir avant octobre 2024 car elle restait a l’autre bout du pays pour tout le printemps et l’été de toute façons. J’ai broyé du noir quelque jour et c’est rester comme ça. Et bien sans prévenir le 24 avril je reçois un message de sa part. On ne s’était pas parler depuis janvier. En gros dans ma ville au début du mois de mai a chaque année il y a un énorme tournoi de Volley ball qui dure depuis 45 ans. C’est un tournoi oui mais plus une excuse pour faire le party durant 4 jours car après les matchs la ville se réuni pour un gros spectacle. Elle me raconte que elle sera en ville cet week-end là pour jouer mais aussi car elle a le mal du pays et que notre petite ville lui manque. Elle m’a aussi demandé si je pouvais organisé un souper surprise pour notre amie en commun étant donner que l’anniversaire de notre amie était là même journée que son arrivée en ville. J’avais déjà prévu sortir avec mon amie et d’autre copains alors cette surprise ne fut pas trop difficile. Mais le fait qu’elle ai pensé à moi de base pour organiser cela m’a tout de même fait plaisir.
Bref je l’ai revue tout le week-end, la surprise a bien marché, le courant est toujours là et on s’apprécie toujours mais je sais que elle repart dans quelques jours pour 6 mois et je suis toujours déprimé. Je pensais que la revoir me rendrais heureux ce qui est le cas mais ça m’a clairement fait comprendre que mes sentiments envers elle sont toujours présent et que je n’ai clairement pas passé à autre chose. Je lui ai semi dit que court du week-end et elle ne l’a pas mal pris et était très compréhensible mais elle sait qu’elle ne reste pas longtemps et qu’elle n’est pas prête à être en relation. Ce qui est logique au vu de la distance, même moi j’en suis conscient mais j’avais toujours au fond de moi un espoir que la flamme de cette automne se réanime des deux côtés automatiquement.
Malgré le fait que je me tienne occuper elle me reste toujours dans la tête car je crois que c’est mon premier « amour » même si on a jamais été en couple. J’ai même peur qu’elle tombe une fois de plus en relation la bas ce qui peut arriver. Mais en même temps je sais que c’est normal et j’ai conscience que je n’ai pas mon mot à dire mais cela m’angoisse tout de même…
Je ne recherche pas nécessairement un support en écrivant cela, je vois déjà un psychologue par rapport à cela et a d’autre aspects de ma vie et j’ai la chance d’avoir une famille et des amis avec qui j’ai parlé de la situation et qui sont à l’écoute, compréhensifs envers ce que je vis sans jugement. Je trouve surtout ma situation plus ou moins atypique d’être en peine d’amour après une semi aventure non officielle relié un un timing mauvais et d’être toujours autant attaché malgré plusieurs mois d’écouler depuis que on s’est embrassé. Je me demande donc si une situation semblable est déjà arrivé à quelqu’un et combien de temps cela a pris pour passer à autre chose sans couper les ponts vu qu’il n’y a pas d’animosité et que cette fille est quelqu’un que je tiens pas à perdre.
Merci de m’avoir lu
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2024.05.01 21:29 RelativeTooth2243 Dépendance affective ???

Bonsoir, alors j’aimerais savoir si certains ont déjà vécu des situations de dépendance affective avec leurs frères et sœurs ???
J’ai 19 ans et j’ai seulement 2 ans d’écart avec ma sœur (17 ans) et vous sommes toutes les 2 les plus jeunes. J’ai grandi dans une famille nombreuse où mes sœurs aînées restaient tout le temps entre elles et je n’ai qu’un seul frère avec qui je n’ai pas grand chose en commun.
J’ai commencé à me rapprocher de ma petite sœur quand j’avais 12 et elle 10 ans. On faisait tout ensemble, on regardait des séries, on jouait, on faisait des listes de nos acteurs et actrices préf fin tout, on partageait également la même chambre. Enuite il y a eu le collège et j’avais du mal à me faire des amies, mais je m’en foutais un peu parce que je me disais : dans tous les cas j’ai ma sœur. Ma sœur est par la suite entrée au collège aussi et contrairement à moi elle était vraiment très appréciée et épanouie. J’ai alors commencé à être un peu possessive, elle passait beaucoup de temps avec ses amies, faisait des soirées pyjama etc et je me sentais vraiment très à l’écart. Parfois elle me parlait de ses amies et de leurs délires mais ça m’agaçait.
Une fois à Noël on avait fait un petit jeu en famille ou chacun devait désigner son frère / sœur préféré. Et elle avait choisi notre frère et ça m’a vraiment blessé, en sachant qu’on passait tout notre temps ensemble. Quand mon frère (qui a quitté le foyer entre temps) revenait à la maison elle passait tout son temps avec lui, elle faisait tout ce qu’il lui demandait (quand moi je dois littéralement la supplier pour qu’elle fasse un truc avec moi). Elle m’a un jour dit que j’étais collante sur le ton de la blague, mais je réalise avec le recul que c’est vrai. J’ai besoin de son approbation pour tout, mes vêtements, mes coiffures, mon maquillage. Et je remarque que ça la saoule. Parfois, je décide un peu de m’éloigner mais je n’arrive même pas à tenir 30 mn sans monter la voir ou l’appeler.
Je ne sais vraiment pas pourquoi ça me fait ça ni quoi faire pour m’améliorer. Je ne sais pas non plus si on peut considérer ça comme de la dépendance affective.
Est-ce que vous auriez des conseils ??
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2024.04.30 20:21 MusicalsandSongs Série récente sur la jeunesse yé-yé des années 60 en France

Hello à tous !
J’implore votre aide aujourd’hui, car j’ai le souvenir d’avoir vu il y a quelques années (entre 10 et 7 ans, je pense), des épisodes d’une série française qui racontait (il me semble) les aventures d’une jeune fille adolescente dans la France des années 60, avec les bouleversements musicaux et sociétaux que ça impliquait. Rien de bien transcendant, de mémoire c’était plein de bons sentiments mais c’était mignon et divertissant. Le seul souvenir vraiment précis que j’en ai, c’est qu’il y avait une scène dans laquelle la fille en question (qui était blonde il me semble, mais pas sûr à 100%) évoquait Françoise Hardy avec une copine à elle en sortant du lycée, en disant un truc du genre « T’as vu la fille qui a sorti la chanson « Tous les garçons et les filles de mon âge… » ? J’adore, faut trop que j’achète son disque » un truc comme ça, et elles se mettaient à fredonner la chanson en question: https://youtu.be/DFSFftDutXQ?si=5QxkOusRG7o51f4e.
Voilà après ça j’ai pas beaucoup d’autres détails, pas d’acteurs et d’actrices très connu(e)s dans mes souvenirs mais il me semble que ça passait sur l’une des premières chaînes de France Télévisions (genre France 2 ou 3, mais pas TF1, enfin je crois pas).
C’était peut-être même un téléfilm, mais j’ai aussi cherché dans ce sens et je n’ai pas trouvé grand-chose non plus…
Un grand merci d’avance à ceux qui proposeront des choses et trouveront peut-être ! 🙂 Bonne soirée à tous 😘
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2024.04.29 19:38 Ok-Paramedic735 El mercenario vs. el chupacabras parte 2

Habían pasado varios años desde mi encuentro con el adicto a la puñeta, pues como mencione en mi relato anterior mi amigo y yo, habíamos renunciado a revivir el cine de culto independiente de mierda de los años noventa. Decidimos seguir con nuestras aburridas vidas de mierda en la sociedad clasista, racista y mamona en la que vivíamos en ese entonces. Con el tiempo mi amigo y yo volvimos a ver la copia de "El mercenario vs. el Chupacabras" que teníamos en nuestra computadora y coincidimos después de varias chaquetas mentales (y manuelas) era justo hacer una película bien hecha y de culto para la sociedad mexicana.
Mi ex socio y amigo, decidimos buscar un nuevo elenco para esta película de mierda y muy al estilo de Gilberto de Anda y de cualquier director mediocre de la sociedad mexicana, decidimos contratar actores malos que cobraran una mierda y nos dejaran suficiente dinero para contratar a mujeres hermosas para que la película fuera más llamativa, lamentablemente solo contábamos con 20 pesos cada quien y 1 cartón de cerveza del expendio de mi amigo que no logro vender.
Decidimos buscar en la casa del abuelo de mi amigo lo poco que nos había quedado de la otra película, encontrando solamente el traje del chupacabras (un traje culero mal hecho que habíamos comprado en una tienda de mierda de disfraces) y unas cuantas baratijas para el traje del mercenario.
Nos dimos cuenta de que cada vez se dificultaba más el tema del presupuesto, así que como buenos mexicanos mediocres de clase baja decidimos empeñar nuestros celulares para financiar nuestra película de mierda, ganando un total de 500 pesos cada uno y dándonos como resultado un presupuesto de mil cuarenta pesos y un cartón de cerveza rancia.
Contratamos a un grupo de pirujas y morros astethik que se creen actores por hacer videos mediocres en Facebook para que trabajaran en nuestra película, dándoles a entender que sería una película de culto que pasaríamos en el cine de cada estado del país y de esa manera mintiéndoles robándoles sus sueños como directores de una buena cadena de televisión colombiana.
Como todos eran muy dignos y unos pendejos que no sabían de cine de culto o actuación, le pedimos a un drogadicto para que hiciera el papel del chupacabras y nos dejara conservar un poco del presupuesto de mierda que por estupideces se hacía cada vez más pequeño (al igual que tu pito cuando vez a una feminista).
De esa forma solo faltaba convencer a las morras de grabar escenas obscenas y un poco eróticas, por lo tanto, recurrimos a decirles que en el cine italiano esas tomas eran de culto y que solo las mujeres de gran nivel intelectual y de cultura general sabían realizar dichas escenas de la manera más exótica posible, dando como resultado que no nos mandaran a la verga y nos dejaran seguir con nuestra película de mierda.
Cada vez que grabábamos una escena, el personaje del mercenario le tiraba el rollo a una de las actrices y en varios momentos nos tocó ver como el tipo se las cogía en su camerino de mierda (que era la sala de la casa donde grabamos la película).
Dando como resultado que grabáramos un poco de porno para la película y fuera muy prometedora para las redes sociales donde la subiríamos ganando algo de dinero.
Mi amigo decía que de no ser a si la subiríamos a una página roja para ganar algo de dinero y generar un poco de liquidez, de esa manera el hijo de su puta madre podría pagar la renta, yo pagar el celular que había empeñado y el chupacabras dinero para seguirse drogando, vaya cuadro depresivo de mierda.
Finalmente, la escena final fue grabada, el héroe mato al chupacabras, una de las protagonistas se la chupo como recompensa para celebrar y se terminó con una escena culera en una fiesta de vecindad del Estado de México. De esa forma nos quedamos con la satisfacción que nuestra película de mierda por fin se había terminado y que esta segunda parte sería demasiado exitosa.
Con 300 pesos en la mano, medio cartón rancio de cerveza (el drogadicto se tomó algunas cervezas para hacer su papel de chupacabras) y un poco de vergüenza en la cara, decidimos venderle la película a una plataforma de mierda. La plataforma de mierda por obra del espíritu santo nos permitió pasarla y sin censura. Después el bastardo de mierda de mi amigo subió las tomas eliminadas a páginas eróticas para ganar más dinero todavía.
Después de no ser descubierto por los actores de mierda que aparecieron en la película, ganando algo de dinero con las páginas nopor donde subimos el contenido erótico, nos dimos cuenta de que ahora si teníamos dinero para grabar una película de mierda al estilo de Marta Higadera o Eugenio Derbez, pero decidimos que era demasiado ambicioso y que la gente estúpida no pagaría por chaqueteársela con esas películas.
Hasta la fecha no pasa un día en que la gente no se vomite del asco con la película de mierda que hicimos y de las actuaciones culeras de los pendejos que se creían actores de fama internacional, de hecho a veces me reconocen en la calle por la mierda de película que hago y me piden que deje de hacer películas de mierda.
Mi amigo todavía trabaja en el expendio y de vez ene cuando se coge mujeres que desean aparecer en nuestra próxima película de mierda, pues "El mercenario vs el chupacabras" está tan culera que es buena. Es como las películas de mierda que vez en la noche en el golden y te permiten hacerte una paja, sabes son una mierda, pero aun así deseas verlas para pasar un buen rato.
Hace poco, escuche un rumor que el chupacabras había firmado con una cadena de televisión para dar su versión de los hechos, después que el actor principal hacia pornografía como Memo Inclan y dejo su carrera de actor, por un lado, y que muchos de los del elenco no salen a la calle porque los vagos y gente random se burlan de ellos por sus actuaciones de mierda, pero como siempre son rumores tan estúpidos que solo un desobligado como yo los creería. Supongo nunca sabremos que tan buena o mala era la pelicula, pues solo fue una puñeta mental para llenar un espacio en Reddit.

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2024.04.25 14:27 patpitpout Alexandre Barrette sort un Podcast

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2024.04.25 13:13 AlternativeStatus644 Trop de choses

Hey Reddit,
On m'a conseillé ce sub, et effectivement ça me ferait sûrement du bien de parler un peu.
Ça va être long et... Complexe. Je ne pense pas que beaucoup vont me lire et encore moins me répondre, j'ai juste besoin d'extérioriser.
J'ai (24F) l'impression de faire de mon mieux et que ce n'est jamais assez bien.
J'aimerais commencé mon récit en remontant un peu en arrière (juste d'une dizaine d'années) quand j'avais 13 ans.
À l'époque, mon père était marié à une femme qui ne pouvait pas me saquer et me le faisait sentir à chaque fois qu'il n'était pas là. Pourtant, je l'aimais énormément à l'époque, elle m'effrayait, me faisait des remarques dégradantes disant que je ressemblais à un singe parce que j'avais un peu de pilosité, ou me sortant des phrases comme "t'as pas de tête, t'auras des jambes" ou "ça va, t'es pas handicapée non plus" (ironique quand on connait la suite). Elle me faisait faire la grosse majorité des tâches ménagères (repassage, pliage, aspirateur, litières, vaisselles, rangement de la maison etc...) et je devais m'occuper de ma petite sœur quotidiennement quand mon père travaillait pour qu'elle puisse fumer ou se faire les ongles devant la télé.
À l'époque, je ne voyais pas le problème, les rares fois où j'ai tenté d'en parler à mon père il m'a intimidée pour que je me taise. J'en avais aussi parlé à un psychologue, disant que je ne trouvais pas normal qu'on me laisse faire du repassage de draps seule (à l'epoque j'avais 10 ans) la psy a rapporté en déformant quelques peu mes propos à mon père, celui-ci m'a foutu la trouille dans la voiture après la séance, fermant l'habitacle à clé avant de se pencher vers moi en sifflant entre ses dents "je ne veux plus jamais t'entendre dire du mal de ta belle-mère" j'en ai donc conclu que c'était moi le problème.
À mon anniversaire de mes 13 ans, j'ai commencé à me sentir mal. J'étais fatiguée depuis plusieurs jours, j'avais mal aux doigts, mal à la tête... Ma belle-mère m'a maquillée ce jour-là parce que "je devenais grande", alors il fallait que je fasse un effort pour être présentable et chaleureuse toute la journée. On m'a offert mon premier ordinateur portable mais j'étais tellement fatiguée que je n'ai pas réussi à montrer ma joie. Je suis partie dormir, encore maquillée vers 14h, j'ai été réveillée par ma belle-mère après le départ de mes grands-parents pour entendre que j'étais vraiment une petite ingrate de préférer faire la sieste que de passer du temps avec ma famille. J'étais trop KO pour me défendre.
Durant les 3 mois qui ont suivi, mon état physique s'est lourdement dégradé. J'ai perdu 18 kilos, j'étais dans un brouillard permanent, je faisais de l'œdème aux chevilles, aux poignets, je devenais aveugle par moment. Certains jours, mes mains étaient si enflées que je n'arrivais pas à tenir un stylo. Tenir le rythme au collège était un cauchemar. Mes amis s'inquiétaient pour moi, mais dès que je rentrais à la maison, c'était de nouveau moi le problème.
"tu vas encore secher les cours aujourd'hui ? Tu te rends compte que ça me fait passer pour un mauvais parent ?", "oui bah t'es fatiguée, ça s'appelle l'adolescence, tout le monde passe par là, fais un effort un peu", "Si t'es fatiguée c'est que tu te couches trop tard", "tu te sens mal ? Bah t'as qu'à arrêter de dormir dans la même pièce que ton téléphone"
Mon beau-père a commencé à être rude avec moi, pensant que je faisais exprès pour louper l'école. Ma mère oscillait entre s'inquiéter et me secouer, pensant que je déprimais pour une broutille d'ado et du côté de mon père, j'étais une grande actrice...
J'ai fini par passer un mois complet allongée dans le canapé, paralysée des bras, incapable de me nourrir seule ou de me lever.
Le pire je pense, ce sont tous ces médecins qui ont conforté mes parents dans l'idée que je simulais. 7 médecins vu en 3 mois, les 6 premiers m'ont dit grippe ou crise d'ado. Je faisais 40 de fièvre, j'avais les lèvres bleu mais on ne me croyait toujours pas. Je me plaignais de douleur dans la poitrine, on m'a répondu que j'étais trop jeune pour être cardiaque (merci docteur) il a fallu que je tombe sur une jeune remplaçante pour qu'elle m'écoute et décèle de l'eau dans mes poumons.
Les examens ont mis du temps à revenir et en attendant, les medecins avaient décrété que j'avais eu la mononucléose et que c'était passé, alors on m'a renvoyé à l'école. J'ai tenu 2 jours, le troisième j'ai refait 40 de fièvre et je n'arrivais plus à tenir assise, encore moins debout.
J'ai finalement été prise en charge à l'hopital après presque 4 mois de calvaire. J'avais la peau sur les os, mal partout, je pensais que j'allais mourir. On m'a diagnostiqué d'un lupus.
J'étais soulagée, persuadée qu'on allait me soigner. C'est incurable.
Les medecins m'ont démolie moralement. Ils m'ont dit que je ne suivrai jamais d'études, que je passerai ma vie à faire des allers-retours à l'hôpital, que je prendrai des médicaments toute ma vie, que ce sera quasiment impossible pour moi d'avoir des enfants, pire encore que je serai sûrement transplantée d'ici mes 18 ans et que j'avais assez peu de chances de dépasser les 20.
Je n'ai même pas pleuré. Je suis restée en état de choc sur mon lit d'hôpital, à entendre ma mère sangloter.
Je me souviens, ce jour-là, m'être traînée jusqu'à la salle de bain de l'hôpital et avoir été choquée par mon reflet. Ce visage creusé, les cernes violets, les lèvres bleutées, les bleus sur tout mon corps causé par les examens médicaux et nombreuses prises de sang... C'était le visage de la mort juxtaposé sur le corps d'une enfant.
La nouvelle de ma maladie a lourdement impacté la santé mentale déjà fragile de ma mère. Elle avait besoin de trouver l'origine et la resolution de mon problème, le terme incurable était trop douloureux pour elle.
Moi, je ne voulais pas en parler. J'espérais chaque matin me réveiller et reconnaître mon corps. Je me sentais d'abord minuscule dans mon lit, puis les traitements m'ont fait gonfler comme un ballon, perdre mes cheveux... J'avais du retard à rattraper à l'école et je me sentais dévisagée par ma classe sans savoir comment expliquer ces changements drastiques et rapides. En quelques mois, on est passé de "sac d'os" "tu fais peur" "eh Mercredi Addams" à "kung fu panda" "grosse vache" et j'en passe et des meilleurs. Je n'y faisais pas trop attention, c'était déjà suffisamment difficile de rattraper 3 mois de cours sans en plus donner de l'énergie à des gamins sans cervelle.
Ma mère a commencé à me harceler quotidiennement pour que je suive des thérapies "para-médicale" globalement je devais me lever une heure plus tôt tous les matins alors que j'étais déjà exténuée pour avaler de l'aloe vera, de la curcumine et de l'argent colloïdal. Puis elle me faisait gober tout un tas de compléments alimentaires. Avec mes traitements c'était 0 sucre, 0 sel et même comme ça je devais faire attention à tout ce que je mangeais.
Mon père à l'inverse pensait que c'était bon, j'étais sous traitement, j'allais mieux, c'était passé. Donc j'ai passé Noël avec lui à les regarder manger du foi gras, du saucisson et du saumon pendant que j'avais du pain sans sel. Et mon père de me dire que je pouvais bien faire comme tout le monde, même si c'était les directives des médecins.
Bref, je me suis sentie très seule à l'époque. J'avais cru mourir à l'hôpital et personne à part ma famille n'est venu me voir. À partir de là, j'ai développé une solide peur de la solitude. J'ai passé mon adolescence à me plier en quatre pour garder quelqu'un dans ma vie, quelqu'un qui se soucierait assez de moi pour me tenir la main si un jour je me retrouvais de nouveau clouée à ce lit blanc.
J'ai attiré les pires raclures de l'humanité, infidèles, toxicomanes, violents... J'avais l'impression de ne rien valoir parce que j'avais l'étiquette "malade" collée sur la figure. Je prenais les miettes d'attention comme des trésors, j'avais besoin de contact, que quelqu'un me garde dans ses bras, tout mon corps me faisait mal.
Quelques années plus tard, j'ai 16 ans et je suis au lycée. Je vis une rupture amoureuse difficile avec quelqu'un qui a été très abusif avec moi, me faisant même culpabiliser d'être malade pour s'en servir pour me quitter (parce que "tu comprends, si tu meurs ce sera beaucoup trop difficile à vivre pour moi, alors je préfère qu'on soit juste amis" après presque un an ensemble)
Je me sentais comme un déchet. À la maison j'avais une seconde petite sœur et mon père a divorcé après un an de grosse ambiance pourrie à la maison. J'étais soulagée de ne plus voir son ex femme, surtout que nos derniers échanges étaient par messages facebook et qu'elle menaçait de me frapper.
De toute façon, ce n'était pas une bonne année de base. La maison de ma mère a brûlé, ma grand mere maternelle est décédée, suivie une semaine plus tard par mon arrière grand mère maternelle, j'ai fait une sciatique, mon pere a divorcé et on était rendu qu'au mois de mai.
Bref, mon père a fait une profonde dépression. Les premières semaines, il était à cran non stop. Un moment, ma dernière sœur, 18 mois à l'époque, s'est mise à pleurer à table, notre père lui a hurlé dessus qu'il allait la piler contre un mur, puis il a fait un trou dans la porte des toilettes en mettant un coup de poing dedans.
C'est moi qui l'ai sorti dehors et à partir de là je me suis occupée de mes sœurs comme si j'étais leur maman. Mon père s'est noyé sous les médocs et la beuh, il était au mieux apathique et fonctionnait sur pilotage automatique. Je me levais la nuit pour les biberons et les couches, je faisais les repas, les courses, je préparais mes sœurs pour l'école, assurais les douches, les lectures avant de dormir, le rangement de la maison... Mon père faisait taxi et présence.
Un soir, je suis rentrée tard après être aller au cinéma avec un ami, j'ai trouvé ma sœur de 7 ans sur le canapé, mangeant un sandwich. J'ai demandé à mon père pourquoi elle était debout, elle avait école le lendemain. Il était assit à côté d'elle à la fenêtre, pétard à la main : "elle avait faim". À la télé, il y avait une émission déconseillé au moins de 10 ans.
Quelques jours plus tard, la même sœur a eu une gastro en pleine nuit, mon père a été réveillé par le bruit, s'est levé 5 secondes pour me voir ramasser du vomi sur la moquette, puis il est reparti dormir. J'ai passé une nuit blanche à gérer la grande qui vomissait et la petite qui refusait de dormir. Le lendemain, il m'a réveillée tôt pour que je les garde parce qu'elles n'étaient pas en état d'aller en cours. J'étais malade moi aussi, le visage enflé par l'œdème, avec pas mal de fièvre. J'avais une montagne de linge, de vaisselles à faire, le salon était en bordel, il n'avait même pas rangé son petit déjeuner.
Entre mon état, les pleurs des deux petites, la détresse de mon père et l'état de la maison j'avais envie de mourir. Mais mes sœurs étaient perturbées par le divorce alors j'ai serré les dents pour sourire. Même si la moitié de mon visage était figé par l'œdème.
Mon état s'est vite détérioré. Et comme la première fois, personne ne m'a écoutée (sauf ma mère). Les médecins me disaient que mes résultats étaient normaux, augmentaient mes doses et basta. J'ai commencé à dormir de plus en plus, jusqu'à 18h par jour à la fin. J'avais mal dans la poitrine, je vomissais tous les jours, je ne pouvais plus lever mes bras et j'ai perdu presque la moitié de mon poids.
Entre temps, mon père s'était remis en ménage avec une ex d'avant sa femme qui avait deux filles de son côté. Il allait mieux, et commençait à me reprocher d'aller mal. "tu ne joues même plus avec les filles, tu es une mauvaise grande sœur". Le matin il me laissait une liste de corvées à faire, et le soir me disait qu'il était déçu de moi parce que j'en avais fait aucune.
Je n'arrivais plus à bouger. Même aller aux toilettes étaient devenu un cauchemar, mes urines étaient rouge, j'avais besoin d'aide pour boire de l'eau tellement j'étais faible... J'ai été hospitalisée une première fois. Les médecins ont dit que j'étais anorexique, m'ont fait des transfusions et m'ont renvoyé chez moi. Je n'allais pas mieux.
6 mois plus tard, ma mère insiste aux urgences pour que je vois quelqu'un. La médecin, mal lunée, appelle directement mon père pour dire que c'est dans ma tête et qu'il faut que je vois un psy. Mon père m'a emmenée consulter pendant un mois, j'arrivais plus à respirer. Le psy a fini par dire que j'avais besoin d'une ambulance, que ce n'était pas psychosomatique.
Ma mère m'a renvoyé aux urgences après qu'un ami soit venu me voir. Il a passé l'aprèm avec moi et s'est rendu compte que je ne parvenais plus à rester consciente plus de 15 minutes. Il est aller voir ma mère et lui a dit cash "ta fille est en train de mourir"
Elle m'a donc ramenée aux urgences, on est tombé sur un pneumologue cette fois qui m'a fait des tests. Il s'avère que j'avais développé une pericardite de stade 4/5, une pleurésie de stade 4/5 et que, par dessus tout ça, je faisais une belle pneumonie. Le plus drôle dans tout ça ? On m'a renvoyé chez moi. Ce médecin n'avait apparemment pas l'autorité pour me faire hospitaliser. Je suis donc rentrée chez moi avec un traitement par intraveineuse d'une semaine avant de devoir revenir.
J'en ai profité pour passer mon code, je n'allais plus au lycée alors j'avais l'impression d'être inutile à rester coincée dans mon lit.
Mes médecins ont admis être "peut-être passé à côté de quelque chose" et ont déclaré que j'étais en état de danger de mort imminent, mais je n'avais plus confiance en eux. J'ai changé d'hôpital et le temps d'être prise en charge, j'ai dû attendre 2 mois chez moi, sans médocs, sans médecins...
Bref, une fois hospitalisée, le lendemain j'ai fait une hemorragie interne au niveau des poumons et j'ai passé 2 mois en réanimation. J'ai dû subir une chimiothérapie et une nouvelle corticotherapie... Re prise de poids, re perte des cheveux...
Je retourne au lycée, j'ai été absente un an et demi. Au vu de mon niveau académique, le lycée accepte de m'admettre en terminale, je n'ai donc qu'un an de retard, mais je n'aurais jamais fait de première.
J'ai passé cette année-là à travailler dur. J'ai passé le bac en une fois (épreuves de première et de terminal en même temps) en même temps j'ai passé le permis, le BAFA et je travaillais le soir à Domino's. Je voulais mettre de l'argent de côté pour l'université. Sur mon temps libre, j'allais à la salle de sport.
Chez mon père c'était des remarques hebdomadaires sur mon poids, disant que je devais faire attention, que je devrais y aller mollo sur les pizzas, que je pesais presque aussi lourd que lui et que c'est pas féminin et blablabla... Et chez ma mère c'était des prises de tête permanentes sur mes traitements et ce que je ne faisais pas assez bien selon elle pour limiter les dégâts sur mon corps (comme manger anti inflammatoire alors que je mange au self).
J'ai obtenu mon bac et une place en licence dans une fac privée. Je suis partie vivre à 2h de route. J'étais persuadée d'avoir la paix, j'étais fière de moi. J'ai eu 18 ans, puis 20, et j'ai toujours mes organes d'origine.
J'ai doublé ma première année de fac, j'avais des traitements mensuels et expérimentaux toute l'année et j'étais trop mal pour suivre. Mon père m'a juste dit que j'aurais pu mieux faire. Ça m'a blessée.
La première année j'ai développé un syndrome de Raynaud, je ne supporte plus le froid. Mon corps n'arrive pas à suivre au niveau de la circulation sanguine et je fais de la tachycardie, je fatigue et j'ai les extrémités raides et douloureuses.
La seconde, on m'a diagnostiqué d'un syndrome de sjogren, ce sont apparemment des comorbidités courrantes avec un lupus. Je suis donc devenu extrêmement photosensible, je fais des tâches comme un genre d'allergie au soleil, et je ne vois rien quand il fait trop jour.
J'ai ensuite eu des douleurs au ventre pendant près de 3 ans. Personne ne savait d'où ça venait.
Chez mon père, ma nouvelle belle-mère a commencé à me faire des réflexions à chaque fois que je venais leur rendre visite. Globalement, c'était à base de "et tu crois que c'est comme ça que tu vas réussir ta licence ?" "t'as que ça à foutre ? Tu ferais pas mieux de bosser tes cours ?" dès que je lisais, faisais du crochet ou discutais avec mon père. Il n'a jamais rien dit.
J'ai obtenu ma licence et je me suis écroulée physiquement. J'avais travaillé chaque été pour tenir le cap financièrement et mon père devait normalement me verser une pension le temps de mes études.
J'ai de nouveau perdu mes cheveux, refait une très grosse anémie... Sauf que cette fois-ci, j'ai un compagnon qui m'écoute. Il m'a encouragée à insister auprès des médecins. On a découvert une endométriose de stade 4 avec atteintes multiples. J'avais 23 ans.
Combiné au lupus, les chances d'une grossesse dans quelques années devenaient infimes. Alors, sur avis des médecins on a commencé une PMA. J'ai subi 2 chirurgies dans l'année en plus de la FIV. On m'a retiré une partie de mes intestins, trop endommagée par la maladie.
J'espérais vraiment le soutien de ma famille dans cette épreuve, je n'ai eu que du jugement. On attendait de moi que je fasse comme tout le monde en plein traitement pma, avec une santé de merde et des douleurs constantes depuis des années.
Aussi j'ai quand même dû participer aux fêtes familiales du côté paternel, et on m'a reproché d'être "pas assez souriante" et de "tirer une tronche de 6 pieds de long" alors que j'avais mal et que j'étais exténuée. Et lorsque j'ai annoncé que je ne viendrai pas à Noël, ne pouvant pas faire de la route après ma chirurgie, mon père m'a démonté la tronche.
Il m'a dit tellement d'horreurs que je ne pourrai même pas toutes les mettre ici. Selon lui, je vis au travers de ma maladie, je me victimise, je suis une déception, je vais finir seule, j'ai passé un an et demi "le cul entre deux chaises" parce que je n'ai pas été prise en Master et que j'étais trop mal pour bosser à côté des chirurgies. Je suis puérile, trop sensible et rancunière pour avoir voulu des distances après que ma grand-mère m'ai envoyé chier à mon anniversaire...
J'ai coupé les ponts, il a cessé de m'aider et c'est tant mieux puisque ça faisait des années qu'il n'attendait que ça. Je vais mieux alors j'ai repris à travailler en intérim mais depuis une semaine je travaille dans une usine et demain on fait la seconde fiv.
Normalement, en septembre je reprend un master, j'ai tout fait pour être prise cette fois, j'ai meme un stage et une lettre de recommandation. Si tout fonctionne je serai donc maman étudiante et malade. Si ça échoue j'aurais juste une fois de plus les effets secondaires à digérer...
Dire que je suis fatiguée est un euphémisme, j'ai commencé un suivi psy l'année dernière. Après des tests, je serai TSA et souffre d'une dépression qu'apparemment je gère plutôt bien.
Au quotidien mon cœur saigne. Je vois mes amies tomber enceinte sans soucis et je les envie. Je vois mes collègues tenir à l'usine avec le sourire alors que chaque journée me casse en deux. Je me sens seule. Vraiment seule. J'ai l'impression que personne ne peut comprendre parce que je ne vis pas quelque chose de normal.
Mes sœurs me manquent. Ma mère est vraiment proche de la psychose depuis que je suis en étude et parle quasi non stop de complots, ma famille paternelle me voit comme une ingrate odieuse... Et moi j'ai mal.
J'ai mal d'avoir ce corps cassé. De me regarder 11 ans après dans la glace et de ne toujours pas me reconnaître. J'ai mal d'encaisser sans arrêt les médocs, les piqûres, les examens, les prises de sang, le gaslight des médecins, de ma famille... Marre d'entendre "tu pourrais faire un effort" quand chaque journée est un effort...
Je voudrais juste un moment de répit, un peu de chance au milieu de tout ça. J'ai vraiment l'impression à force d'avoir un karma négatif et de devoir m'acharner pour obtenir ce que tout le monde semble vivre sans soucis.
J'ai mal au ventre à chaque fois que je vois un bébé, j'ai peur que ça ne se concrétise jamais... J'ai aussi peur que ça fonctionne et que je ne sois pas à la hauteur.
Pour ne pas rester inutile j'avais commencé un MBA en ligne au cas où je ne serai pas reprise à la fac. J'ai dû mettre de côté pour retourner bosser et maintenant, même certains de mes amis me disent que je fais n'importe quoi.
J'ai fait un dossier mdph, le deuxième, le premier on m'a refusé l'aah, celui-ci j'attends la réponse depuis 8 mois. Je n'ai droit à aucune aide et j'aide à rembourser la voiture de mon compagnon. Donc pour le moment je sers les dents, je ne sais pas si je pourrai pendant le traitement fiv... C'était très violents physiquement l'année dernière.
Bref, j'avais besoin de parler.
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2024.04.22 02:47 bellou69 acteur/actrice queebec qui joues mal

jecoutais des videos de tommy wiseau sur youtube et ca ma fait demander comme question: on a tu des mauvais acteur ou actrice qui joues mal au quebec??
vite de meme je pense a catherine de lean ou mathieu quenel.
et vous.. en avez vous a nommer?
submitted by bellou69 to causerie [link] [comments]


2024.04.19 20:01 miarrial Georges Clemenceau (1841 - 1929) On l'appelait « le Tigre »

Georges Clemenceau (1841 - 1929) On l'appelait « le Tigre »
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Georges Clemenceau (note) est une figure majeure des débuts de la IIIe République et de la Première Guerre mondiale.
Il fut aussi une personnalité d'exception dans tous les sens du terme : journaliste hyperactif et spirituel, grand voyageur, collectionneur d'art féru d'Histoire ancienne et de spiritualité asiatique, amateur de femmes, duelliste etc.
Élu de gauche ou d'extrême-gauche, contestataire-né et laïc militant, il dénonça les conquêtes coloniales et l'influence du clergé.
Mais c'est seulement à 65 ans qu'il entra au gouvernement. Il attendit encore quelques mois pour en prendre la tête... Songeons que c'est au même âge qu'une autre personnalité d'exception, Winston Churchill, devint Premier ministre.
Au gouvernement, Georges Clemenceau se montra un farouche partisan de l'ordre et réprima sévèrement les manifestations de mineurs ou de viticulteurs tout en déployant une intense activité réformatrice en vue d'améliorer la condition ouvrière. Il négocia aussi la séparation des Églises et de l'État.
Il donna enfin sa pleine mesure à la fin de la Grande Guerre, quand, appelé une nouvelle fois à la présidence du Conseil, il rassembla toutes les énergies en vue de la victoire finale.
Georges Clemenceau, Edouard Manet, 1879, Paris, musée d'Orsay

Un médecin[ ]()en politique

L'Aubraie (Vendée), château de la famille de Georges Clemencea
Georges Clemenceau naît à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) le 28 septembre 1841.Enfant, il séjourne dans le manoir médiéval de l'Aubraie, non loin de là. Son père, médecin, laïc et ardent républicain, par ailleurs peintre et dessinateur talentueux, le rallie très tôt à ses idées.
À son jeune fils qui lui demande comment l'aider après qu'il a été arrêté suite à l'attentat d'Orsini, en 1858, il répond d'un mot : « Travaille » !
Georges Clemenceau jeune étudiant en médecine (photo : musée Clemenceau)
Étudiant à Paris, le jeune homme bénéficie de la protection d'Étienne Arago, un ami de la famille.
Il est emprisonné pendant dix semaines, sous le Second Empire, pour avoir tenté de commémorer avec ses amis l'insurrection républicaine de février 1848. Incarcéré dans la prison de Mazas, sur le boulevard Diderot, à Paris, cela lui donne l'occasion de faire la connaissance d'Auguste Blanqui, un éternel insoumis.
Suite à une peine de cœur, il prend le bateau pour les États-Unis en 1865.
Contrevenant aux injonctions paternelles, il va y séjourner quatre ans comme professeur de français et d'équitation et correspondant du journal Le Temps. Il en revient quatre ans plus tard avec une bonne connaissance de la langue anglaise (rarissime chez les Français de sa génération) et une jeune épouse américaine, Mary Plummer, dont il se montre très amoureux, au moins dans les premières années du mariage.
Le couple aura trois enfants : Madeleine, née en 1870 ; Thérèse, née en 1872 ; Michel, né en 1873.
À 29 ans, il s'apprête comme son père à suivre une carrière de médecin, « monte » à Paris et ouvre un cabinet à Montmartre, 23, rue des Trois-Frères. À cette occasion, il se lie d'amitié avec Louise Michel, institutrice dans le quartier. Mais la guerre le rattrape.
Après la défaite de Sedan, l'amitié d'Étienne Arago lui vaut d'être nommé maire provisoire de Montmartre par le gouvernement de la Défense nationale. Le 23 septembre 1870, il rédige une proclamation à l'attention de ses concitoyens : « Nous sommes les enfants de la Révolution. Inspirons-nous de l'exemple de nos pères de 1792 et, comme eux, nous vaincrons. Vive la France ! Vive la République ! ». À l'issue du siège de la capitale, quand est signé l'armistice de janvier 1871 qui consacre la défaite de la France face aux armées prussiennes, il exprime son indignation dans une nouvelle proclamation où l'on peut lire : « On vous a livrés sans merci. Toute résistance a été rendue impossible ».
Le 18 mars 1871, il assiste, impuissant, au massacre des généraux Lecomte et Clément-Thomas par la populace de Montmartre. De ce massacre va sortir la Commune. Révulsé par la violence de la foule, Clemenceau en comprend néanmoins l'origine : les souffrances du siège et l'exaspération devant le défaitisme des dirigeants. Il va dès lors plaider pour l'amnistie des Communards, sans cacher son mépris pour « Monsieur Thiers », propagandiste de la République conservatrice.

Un leader radical

Georges Clemenceau jeune (28 septembre 1841, Mouilleron-en-Pareds - 24 novembre 1929, Paris), par Nadar
Sous la IIIe République, en 1876, Clemenceau se fait élire député de Paris sans interrompre son activité de médecin.
Brillant orateur et improvisateur, il prend grâce à ses discours la tête de la gauche dite « intransigeante » ou « radicale ». Le journaliste Maurice Le Blond le décrit à la tribune de la Chambre : « Sa voix s'enfle à peine, sobre de gestes, les mains aux poches, tandis que ses arguments se déclenchent, terribles, rapides, aiguisés, pareils au couperet du docteur Guillotin »
Mais il s'en tient longtemps à un rôle d'opposant actif qui lui vaut le surnom de « tombeur de ministères ». Ainsi combat-il avec succès les gouvernements « opportunistes » de Jules Ferry.
Injustement soupçonné d'avoir reçu de l'argent de Cornelius Herz, lors du scandale de Panama, il est battu aux élections et doit vendre une bonne partie de ses collections d'art asiatique pour rembourser ses dettes. Il quitte son grand appartement parisien pour un appartement plus modeste, 8, rue Benjamin Franklin.
Il se consacre dès lors au journalisme mais revient en grâce avec l'Affaire Dreyfus. « L'iniquité envers un, c'est l'iniquité envers tous », clame-t-il. Convaincu de l'innocence du capitaine par son frère Mathieu Dreyfus, il s'engage résolument dans le camp dreyfusard à travers pas moins de 665 articles et, lors d'une conférence de rédaction épique, donne à l'article d'Émile Zola, dans son journal L'Aurore, le titre qui fera sa célébrité : J'Accuse !
Le 15 décembre 1899, toutefois, il démissionne de son poste de rédacteur à L'Aurore et fonde son propre journal, Le Bloc, qu'il va alimenter tout seul pendant un an, jusqu'en mars 1902.
Campagne électorale, Var, 1902
Surmontant sa détestation du Sénat, Clemenceau retrouve enfin une tribune en se faisant élire sénateur du Var en 1902. Il siègera au palais du Luxembourg jusqu'à sa retraite, en 1920.
Il ne tarde pas à s'imposer comme le chef du mouvement radical, à l'extrême-gauche de l'échiquier politique, sans pour autant s'affilier au nouveau « parti républicain radical » (ni à aucun autre parti d'ailleurs).
Le 13 mars 1906, à 65 ans, le « tombeur de ministères » accède pour la première fois à un poste ministériel. D'aucuns le qualifient de « vieux débutant » !
Le pays se déchire à ce moment-là sur l'enjeu religieux et la loi de séparation des Églises et de l'État. Clemenceau, laïc convaincu qui n'est jamais entré dans une église lors de cérémonies officielles (sauf peut-être un jour de pluie) s'affiche en partisan du compromis au nom de la liberté !
Le 17 novembre 1903, il a déjà affirmé son attachement à la liberté de l'enseignement : « Je repousse l'omnipotence de l'État laïc parce que j'y vois une tyrannie. (...) L'État, je le connais, il a une longue histoire, toute de meurtre et de sang. Tous les crimes qui se sont accomplis dans le monde, les massacres, les guerres, les manquements à la foi jurée, les bûchers, les supplices, les tortures, tout a été justifié par l'intérêt de l'État, par la raison de l'État. (...) S'il devait y avoir un conflit entre la République et la liberté, c'est la République qui aurait tort et c'est à la liberté que je donnerais raison » (note).
Le logo de la Direction centrale de la police, avec le profil de Clemenceau et d'un tigre
Ministre[ ]()de l'Intérieur dans le gouvernement de Ferdinand Sarrien, il est aussitôt mis à l'épreuve par la catastrophe de Courrières survenue trois jours plus tôt.
Après avoir courageusement tenté de raisonner les mineurs éprouvés par le drame, il fait donner la troupe pour éviter que leur grève ne paralyse le pays.
L'énergie qu'il met dans la modernisation de la police et la lutte contre les malfrats lui vaut le surnom de « Tigre » (et c'est encore le profil d'un tigre et de Clemenceau qui figure dans le logo de la police nationale !).
Lui-même se qualifie de « premier flic de France ».
Sept mois plus tard, Clemenceau remplace Sarrien à la présidence du Conseil et forme enfin l'un des plus longs ministères de la IIIe République, du 18 octobre 1906 au 20 juillet 1909 (trente-trois mois ! un exploit sous la IIIe République).
Dans son équipe figure pour la première fois un ministre du Travail, le socialiste René Viviani. Le ministre de la Guerre n'est autre que le général Picquart, quelques années plus tôt sanctionné par sa hiérarchie pour avoir pris fait et cause en faveur de Dreyfus.
Le président du Conseil confirme son sens particulier du dialogue social lors des manifestations de vignerons languedociens victimes de la surproduction et de la mévente du vin. Il mène aussi à son terme la séparation des Églises et de l'État avec Aristide Briand, ministre de l'Instruction publique et des Cultes.
Son ministre des Finances, Joseph Caillaux, qui deviendra pendant la guerre son ennemi inexpiable, propose l'impôt progressif sur le revenu mais le projet est bloqué par le Sénat.

Va-t-en-guerre[ ]()[ ]()

De retour dans l'opposition, pendant les années qui précèdent la Grande Guerre, Clemenceau trouve le temps de faire un grand voyage en Amérique latine, notamment en Argentine et au Brésil, en 1910, où il est accueilli en héros et multiplie les conférences.
Mais de retour en France, il s'applique à préparer le pays à un nouveau conflit avec l'Allemagne. Contre l'avis de la gauche, il s'oppose à la convention franco-allemande consécutive à l'affaire d'Agadir et plaide pour le rétablissement du service militaire à trois ans au lieu de deux.
En 1913, il fonde un journal L'Homme libre. On peut y lire un article intitulé « Vivre ou mourir » avec cette adresse aux jeunes (lui-même a 72 ans) : « Un jour, au plus beau moment où fleurit l'espérance... tu t'en iras... au-devant de la mort affreuse qui fauchera des vies humaines en un effroyable ouragan de fer. Et voilà qu'à ce moment suprême... ta cause te paraîtra si belle, tu seras si fier de tout donner pour elle que, blessé ou frappé à mort, tu tomberas content ! »
Dès le début de la Grande Guerre, il ne se prive pas de critiquer le gouvernement et l'état-major, l'un et l'autre trop soumis à l'autorité du général Joseph Joffre. Le 7 octobre 1914, son journal L'Homme libre devient L'Homme enchaîné, en guise de protestation contre la censure. Mais lui-même multiplie les visites sur le front, ce qui lui vaut un regain de popularité chez les combattants.

Jusqu'au-boutiste

À l'automne 1917, à un moment crucial de la guerre, son vieux rival le président Raymond Poincaré se résout à l'appeller à la tête du gouvernement, prenant acte de sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à la victoire totale. Georges Clemenceau rassemble alors toutes les énergies du pays en vue de la victoire, ce qui lui vaut un nouveau surnom, « Le Père de la Victoire ». Avec affection, les combattants des tranchées l'appellent plus simplement « Le Vieux ».
Clemenceau, qui veut combattre jusqu'à l'écrasement de l'adversaire, n'hésite pas à poursuivre en justice les partisans d'une paix de compromis, tel Joseph Caillaux. Il torpille aussi les négociations de paix du jeune empereur d'Autriche Charles Ier en publiant ses lettres secrètes échangées avec le quai d'Orsay.
Mais à l'heure de la victoire, il décide, contre l'avis du président Poincaré, de signer l'armistice sans délai, renonçant à pénétrer en Allemagne, voire à gagner Berlin. Scrupule humanitaire ? Ou crainte que les Américains ne volent la victoire aux Français en arrivant les premiers à Berlin ? Les nationalistes allemands tireront plus tard argument de ce que leur territoire n'a pas été envahi pour attribuer la défaite à un « coup de poignard dans le dos » porté par des traîtres, essentiellement juifs.
Après l'armistice, à la signature du traité de paix de Versailles, Clemenceau fait en sorte de punir l'Allemagne pour sa déclaration de guerre et les destructions occasionnées sur le territoire national. Sous la pression des négociateurs anglais et américains, il ne peut empêcher l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en une myriade de petits États indéfendables qui se révèleront des proies idéales pour le IIIe Reich hitlérien.
Il doit malgré tout essuyer des critiques de ceux qui lui reprochent d'avoir été trop modéré dans les négociations de paix avec les vaincus et le qualifient ironiquement de « Perd-la-Victoire ».

Retraite active

Immensément populaire, Georges Clemenceau est élu par acclamation à l'Académie française - où il ne siègera jamais - et va rester à la tête du gouvernement jusqu'au 18 janvier 1920. L'attentat manqué d'un jeune anarchiste, Émile Cottin, lui vaut un surcroît de popularité... et une balle dans le poumon, qui ne sera jamais extraite.
Quand ses amis évoquent une possible candidature à la présidence de la République, il ne s'y oppose pas car il pense de la sorte pouvoir veiller à l'application stricte du traité de Versailles, face au laxisme supposé des Anglo-Saxons. Mais comme ni la droite, ni les socialistes et Briand ne veulent de lui, il renonce à présenter sa candidature. Son échec attire ce mot du Premier ministre britannique David Lloyd George : « Cette fois-ci, ce sont les Français qui ont brûlé Jeanne d'Arc ».
Clemenceau laisse la place à Paul Deschanel, qui devra démissionner neuf mois plus tard pour raisons de santé. Il se retire en Vendée, à Saint-Vincent-sur-Jard, dans sa « bicoque » de Bélébat, face à l'océan.
Mais le « Tigre » ne tient pas en place. Avide de voyages à une époque où ceux-ci étaient moins aisés qu'aujourd'hui, il a vécu aux États-Unis puis visité à plusieurs reprises la Grèce de 1896 à 1904. On l'a croisé en Amérique australe.
À l'âge où la plupart des hommes se résignent à la retraite, le voilà qui reprend le bateau pour les antipodes. D'abord dans la vallée du Nil, en Égypte et au Soudan, du 4 février au 21 avril 1920, puis en Asie du 22 septembre 1920 au 21 avril 1921. Il traverse de bout en bout les Indes britanniques et les Indes néerlandaises (Indonésie), de Peshawar à Bali avec une halte aux grottes d'Ajanta (haut lieu du bouddhisme) et un détour par Ceylan !
Au printemps 1921, il rend visite en Angleterre à Churchill et Kipling. À l'automne 1922, il est invité aux États-Unis et acclamé par les foules. Globe-trotter impénitent, Clemenceau ne va toutefois jamais atteindre le Japon en dépit de sa passion pour le bouddhisme et la culture nippone, en phase avec le « japonisme » de son époque...
Dans sa retraite, le vieil homme trouve encore le temps d'écrire. Il rédige Grandeurs et misères d'une victoire pour justifier son intervention au traité de Versailles, et également une biographie de Démosthène, sur une suggestion de sa dernière amie de coeur, Marguerite Baldensperger.
Georges Clemenceau meurt le 24 novembre 1929, dans son appartement parisien. Inhumé dans le parc de la maison familiale de Mouchamps, auprès de son père, il emporte dans la tombe un bouquet de fleurs que lui ont remis des poilus lors d'une visite du front et qui ne l'a jamais quitté.
L'ami des actrices et des peintres
La passion de Clemenceau pour le Japon et le bouddhisme remonte à ses années d'études, quand il se lia d'amitié avec Saionji Kinmochi, un étudiant japonais qui allait devenir lui aussi le chef du gouvernement de son pays et retrouver Clemenceau à la table de négociations du traité de Versailles, en 1919 !
À défaut de visiter l'Empire du Soleil levant, il se mit à collectionner les coffrets d'encens (kogos). C'est le seul luxe dont il se targuait mais il dût s'en séparer après le scandale de Panama pour rembourser ses dettes...
Clemenceau noua aussi des rapports passionnés avec le milieu artistique. C'est ainsi qu'il se battit en duel avec un énergumène qui avait craché sur l'Olympia de Manet. À la suite de cet exploit, il noua une amitié durable avec le critique d'art Gustave Geoffroy et conserva des rapports étroits avec les artistes de son temps comme Bourdelle ou Rodin.
Il défendit aussi avec la dernière énergie la peinture de son vieil ami Claude Monet, lequel, reconnaissant, offrit les Nymphéas à la République française après la Grande Guerre. Cette série de toiles monumentales bénéficie aujourd'hui d'un écrin lumineux à l'Orangerie des Tuileries (Paris) où elle a été installée officiellement le 17 mai 1927.

Une personnalité explosive

Georges Clemenceau ne fut pas seulement un homme d'État exceptionnel mais aussi une personnalité explosive et caustique, connue pour ses bons mots. Redoutable bretteur et doté d'un grand courage physique, il ne rechignait pas à convoquer sur le pré ses adversaires. Il se battit ainsi en duel, au sabre ou au pistolet, avec Déroulède, Drumont et également le pauvre Deschanel.
Doté d'une plume agile, Clemenceau écrivit des articles sur tous les sujets (à part peut-être la mode). En 1891, dans un discours fameux à la Chambre, il soutint l'interdiction d'une pièce de Victorien Sardou hostile à Robespierre et aux Jacobins,Thermidor, avec cette formule qui fit un choc : « La Révolution est un bloc dont on ne doit rien distraire ». Lui-même se piqua d'écrire une pièce de théâtre, Le Voile du bonheur. Elle fut représentée en 1901 au théâtre de la Renaissance, avec une musique de scène de Gabriel Fauré.
Le « Tigre » nourrissait une grande tendresse pour les femmes, même s'il n'a pas eu autant de liaisons que lui en prête la rumeur. Il savait leur parler comme en témoigne le volumineux recueil de ses Lettres à une amie, adressées dans son grand âge à Marguerite Baldensperger. Mais lui-même est resté toujours discret sur ce chapitre et ne s'est jamais vanté de ses succès féminins. Son biographe Jean-Baptiste Duroselle relève aussi qu'aucune femme, y compris parmi les comédiennes de son entourage, n'a confessé une liaison avec le grand homme, pas même la cantatrice Rose Caron qu'il rencontra dans les années 1900, alors qu'elle approchait de la cinquantaine, et qui fut pour lui une amie dévouée et une conseillère.
En bourgeois de son temps, Clemenceau ne pardonna pas pour autant à son épouse américaine, dont il vivait séparé de fait, une fugace liaison avec le jeune précepteur normalien de ses enfants : après avoir fait suivre l'amant, il conduisit en personne la police dans la chambre d'hôtel où les deux tourtereaux s'étaient réfugiés et permit que l'épouse infidèle fut envoyée en prison. Après quoi, en mars 1892, ayant obtenu le divorce et sans laisser à son ex-femme le temps de rentrer chez elle et voir ses enfants, il la renvoya aux États-Unis avec un billet de troisième classe.
On peut lire bien évidemment de nombreuses biographies sur le « Tigre », dont celle de Jean-Baptiste Duroselle, de loin la plus complète et la plus dense. Michel Winock met l'accent sur la personnalité du Tigre (Perrin, 2007). La biographie de Philippe Erlanger (Grasset, 1968) est sans doute la plus caustique de toutes.
Citons également un ouvrage très richement illustré : Portrait d’un homme libre (Mengès, 2005), par Jean-Noël Jeanneney, dont le grand-père Jules Jeanneney fut un proche collaborateur de Clemenceau et participa à son gouvernement de guerre. Jean-Noël Jeanneney a aussi préfacé la réédition de Grandeurs et misères d'une victoire (Perrin, 2010).
Clemenceau et Churchill, deux génies de la guerre
À trois décennies d'écart l'un de l'autre, trois hommes d'exception ont croisé le destin de leur pays respectif, à un moment clé de l'Histoire : Lincoln (1809-1865), qui mena son camp à la victoire dans la guerre de Sécession, Clemenceau (1841-1929) dans la Grande Guerre, Churchill (1874-1965) dans la Seconde Guerre mondiale.
Il est piquant de recenser les fortes similitudes entre le Français et le Britannique...
L'un et l'autre ont témoigné tout au long de leur longue vie d'une énergie hors du commun. Ils ont gagné la notoriété grâce à leurs articles et leurs livres et ont accédé enfin à un rôle historique à l'heure où la plupart des gens avaient déjà pris leur retraite. • Clemenceau devint ministre à 65 ans et c'est à 76 ans seulement, en 1917, qu'il assuma la charge de chef de guerre qui lui valut la reconnaissance éternelle de ses concitoyens, • Churchill accéda aux postes ministériels beaucoup plus tôt mais c'est à 66 ans, en 1940, qu'il dut à lui tout seul contenir la furie hitlérienne.
L'un et l'autre ont été appelés à la tête du gouvernement sans avoir été désignés par une majorité parlementaire mais en leur qualité d'« homme providentiel ». Quelques mois décisifs ont suffi à l'un et à l'autre pour gagner une place de premier plan dans l'Histoire, le premier avec le surnom de « Tigre », le second avec celui de « Vieux Lion » (en référence au symbole héraldique de la monarchie anglaise). • Clemenceau a conduit l'effort de guerre du 17 novembre 1917 au 11 novembre 1918 (Armistice), pendant 12 mois, • Churchill a maintenu son pays seul en guerre contre Hitler pendant douze mois aussi, du 22 juin 1940 jusqu'au 22 juin 1941, date à laquelle l'URSS a été entraînée à son tour dans la guerre.
Notons également que Clemenceau était un amateur d'art éclairé, avec un bon coup de crayon ; Churchill révéla de réels talents d'artiste-peintre au milieu de sa vie.
Enfin, les mauvais esprits peuvent assez justement appliquer aux deux hommes d'État le mot d'Abel Ferry à propos de Clemenceau suite à l'affaire Czernin (1918) : « Il est le plus capable de nous mettre dans les pires situations, mais le plus capable aussi de nous en tirer. » (note).
Relevons tout de même aussi ce qui les différencie : Clemenceau, issu d'une vieille famille de la bourgeoisie de province, a mené un train de vie honorable et sans ostentation ; Churchill, cadet d'une famille ducale, a mené un train de vie de grand aristocrate - mais avec les revenus de ses livres. Le premier était opposé aux conquêtes coloniales, le second partisan de l'Empire britannique. Enfin, il semble que le premier était beaucoup plus enclin aux aventures féminines que le second.
Georges Clemenceau (note) est une figure majeure des débuts de la IIIe République et de la Première Guerre mondiale.
Il fut aussi une personnalité d'exception dans tous les sens du terme : journaliste hyperactif et spirituel, grand voyageur, collectionneur d'art féru d'Histoire ancienne et de spiritualité asiatique, amateur de femmes, duelliste etc.
Élu de gauche ou d'extrême-gauche, contestataire-né et laïc militant, il dénonça les conquêtes coloniales et l'influence du clergé.
Mais c'est seulement à 65 ans qu'il entra au gouvernement. Il attendit encore quelques mois pour en prendre la tête... Songeons que c'est au même âge qu'une autre personnalité d'exception, Winston Churchill, devint Premier ministre.
Au gouvernement, Georges Clemenceau se montra un farouche partisan de l'ordre et réprima sévèrement les manifestations de mineurs ou de viticulteurs tout en déployant une intense activité réformatrice en vue d'améliorer la condition ouvrière. Il négocia aussi la séparation des Églises et de l'État.
Il donna enfin sa pleine mesure à la fin de la Grande Guerre, quand, appelé une nouvelle fois à la présidence du Conseil, il rassembla toutes les énergies en vue de la victoire finale.
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2024.04.17 18:29 Droidfr Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice : « Je réalise des films pour ne pas dépendre du désir des autres »

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2024.04.12 20:55 Life_Razzmatazz2512 Victime d’un cambriolage à son domicile évalué à 18 200€, l’actrice Audrey Lamy a décidé de ne pas porter plainte en apprenant que les 3 suspects étaient "des immigrants d’Europe de l’Est en situation irrégulière". Elle aurait été "touchée en plein cœur" par la situation.

Victime d’un cambriolage à son domicile évalué à 18 200€, l’actrice Audrey Lamy a décidé de ne pas porter plainte en apprenant que les 3 suspects étaient submitted by Life_Razzmatazz2512 to paslegorafi [link] [comments]


2024.03.30 17:05 yonikita Pourquoi vivre ? Versus Pourquoi dormir ?

9 mois que je fais rien. Que je n'y arrive plus. Que je me force en vain. Que je reste assise, regard dans le vide ou les larmes dans le regard.
9 mois que je suis la honte incarnée à mes propres yeux. Que je suis détestable, fatiguée, déprimée, encore plus que toutes les autres années où je me sentais déjà comme ça.
Je suis dans un trou qui saigne. Qu'est ce que ça veut dire ? Rien. J'aime bien parfois faire la grande philosophe, la petite littéraire...
Par ce que durant ces 9 mois, chaque jour je comprends deux choses, les deux même choses : j'ai perdu l'amour de ma vie et je deviendrais pas actrice. La première par ce que je ne pourrais plus aimer comme j'ai aimé, et que l'amour qu'il m'a donné m'a détruite. Je le sais et c'est triste, la 2e par ce que je suis dans l'incapacité de travailler et de me bouger pour y arriver.
À quoi bon finalement ? Toute ma vie je vivais pour aimer et pour vivre d'art, et ça fait 9 mois que je désilusionne, que je m'en rends compte que j'ai passé des années dans le faux. Et j'ai du mal. J'ai encore du mal à le réaliser en fait. Je le comprends, mais je ne le réalise pas.
Et c'est pas faute d'avoir essayé Je bois 2 litres d'eau par jour Je prends des anti depresseurs Je vois une psy Je fais de la skincare et de la luminotherapie Je pourrais faire mieux j'avoue mais ce sont les seuls choses dont je suis capable
Le moindre effort me fatigue puissance 1000 J'ai juste rangé mes courses et deplacer une valise et je suis de retour au lit Vivre est déjà assez fatiguant comme ça. Se réveiller tous les matins au lieu de dormir pour la vie, c'est chiant. Tous les matins je me demande quand est-ce que je me lèverai plus. Par ce que j'ai rien à faire. Je bouge pas. J'étudie pas. Je travaille pas. Je parle à personne. Je vois personne. J'ai pas d'argent. J'ai pas de volontée, j'ai pas de vie en fait. Vivre juste pour vivre ça ne sert à rien et c'est ce que je fais depuis 9 mois. Je vis pour rien.
POURQUOI "DORMIR"
ENCORE CE MATIN JE ME REVEILLE ET JE SOUFFLE QUE PUTAIN MAIS MERDE JUI ENCORE LÀ ET JVAIS ENCORE VIVRE UN JOUR NUL ET SANS BUT JUI ENCORE EN VIE À CASSER LES COUILLES
POURQUOI VIVRE
Je suis toute seule. Isolée. Je ressens plus que j'ai des amies. Je ne ressens pas d'attention et d'amour à mon égard. Et surtout, de la sincérité. Je me sens t e l l e m e n t seule. Et je le comprends en vrai... je sais pas comment mes potes font pour etre amie avec moi. Je sais pas comment ********* a fait 3 ans avec moi ? Je comprends pas. Je me déteste tellement. Je pourrais vraiment pas supporter une fille comme moi. Trop d'energie. Deja que je m'auto epuise, et les gens me le disent que je les epuise, gentiment ou non hein, peu importe. Moi je traine avec personne qui m'epuise et heureusement car je mepuise deja trop.
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2024.03.30 16:53 yonikita Osef je fais pitié mais bon jecris quand meme

Je raconte ma vie a tout le monde sur les reseaux, dans la vraie vie. Je raconte car je veux de l'aide et je raconte tout et n'importe quoi. J'ai ce besoin que quelqu'un me regarde dans les yeux et me disent "oh putain je suis tellement désolé. Je comprends tellement ta douleur mais je t'aime" avec toute la sincérité du mobde mais je l'ai pas.
Comment pourrait-on me comprendre mdr ? J'ai relu mon journal intime mercredi, et la détresse que j'y ai lu m'a choquée car mercredi j'étais dans un état hyper positif.
Et je me suis dit "mais QUI peut comprendre ça hormis un depressif suicidaire ?"
Voici quelques lignes :
12 juillet 2023 :
".... parfois, je pleure comme ça (...) je suis un regret. Je suis incapable de réaliser quoi que ce soit. Je suis vraiment une déception massive. Je déteste ma vie de merde. Je me fais chier. Je sens que je suis vouée à l'échec et que je ne ferai rien. J'en ai ma claque d'être si nulle. (...) bref, demain les parents de ********* viennent et le 29, c'est **, *, *. Quand tu lis ça, t'es toujours avec ****** ? T'es toujours une merde ? Tu fais quoi ? J'aimerais te voir lire."
Haha. J'avoue que j'espérais vrmnt me voir lire ça en allant mieux. Et bah non.
"J'ai 22 ans, je me fais entretenir par un mec qui m'a déjà ************, violenté, trahi, brisée ma confiance, j'ai pas de diplôme, pas de métier, pas d'argent, pas d'ami, pas d'avenir. (...) En vrai, quand tu lis ça, j'espère que ça te fait de la peine et que tu es heureuse et épanouïe dans ta vie. Trop stresser c'est pas bon n'oublie pas l'epigenetique, si tu fais des gosses tu les rendras aussi depressif"
19/07/2023 :
"********* m'a donné un coup de poing. Il est en GAV et j'ai porté plainte. J'ai pas envie d'écrire, j'ai envie d'être avec des gens et de parler. Mais y a personne"
23/07/2023
"Le corps et l'esprit ne sont qu'un. Le corps et l'esprit ne sont pas qu'un. Le corps et l'esprit sont séparés différent. Le corps ressent ce que l'esprit ne comprends pas. L'esprit se veut raisonnable, réfléchi, alors que le corps réfléchi dans l'urgence. Aujourd'hui je t'ai perdu. Tu m'as perdu. Mon coeur et mon esprit ne sont pas prêt à ne plus avoir peur. Ils ne sont pas prêt à vivre seuls. Mais ils sont prêt à se détester pour mieux t'aimer"
5 Août 2023 :
"(...) Je me sens mal. J'ai plus confiance. J'ai peur, j'ai mal, je souffre, je m'aime pas, je me déteste, je me trouve moche, sale, grosse, vide. Je me sens seule, fragile, instable, triste, en colère, je suis qu'une merde. J'ai peur d'aimer et de refaire confiance, j'ai peur. Je m'aime pas du tout. (...) j'ai été détruite. Cette relation m'a détruite. J'ai l'impression d'avoir la même valeur que mes assiettes ou mes chaussures. Je me sens illégitime à l'amour, au bonheur, à la réussite.(...) je mérite rien. Je mérite de finir seule comme je le suis déjà et de n'être que cette chose sans valeur toute ma vie. J'ai aucune qualité et les seules que j'ai, je les exploite tellement que ça en devient un défaut (...) Bon courage pour la suite yo. Bon courage (...) si seulement on était pas faible, hein yo? Par ce que cette vie sert à rien depuis que t'es née. (...) Même si tu deviens une grande actrice. Tu ce que tu veux, c'est être aimé et qu'on le fasse correctement. Mais t'es incapable d'avoir ça car tu le mérites pas. Tu mérites rien. Tu es juste une putain de malédiction pour toi-même. T'es une boule de malheur, une boule de tristesse, une boule de merde. (...) Beh oh, vis ta vis de malheureuse et viens pas pleurer ta vie alors, puisque tu veux la vivre. Bye."
23h21 :
"La chose qui m'a le plus blessé reste T. Mais la douleur la plus brutale a été quand il m'a dit pour A. Je n'avais jamais ressentie ça auparavant. Je me suis effondrée, mon coeur s'est brisée, c'était terrible. La pire douleur de ma vie. Je ne souhaite jamais la revivre de ma vie. J'en mourrais si ça devait se reproduire. Et ma nuit la plus longue et la plus difficile a été celle avec J. (...) qu'est-ce que j'ai mal bordel, qu'est-ce que je souffre. J'ai mal mal mal mal mal mal. (...) je vaux rien. Je vaux même pas mes assiettes ni mes fourchettes. Je vaux RIEN RIEN RIEN RIEN RIEN RIEN RIEN RIEN
RI E N
JE SUIS SUFFISANTE POUR PERSONNE. JE SUIS OUBLIABLE POUR TOUT LE MONDE. JAMAIS JE SERAI HEUREUSE."
16 aout :
"(...) Il a dit "ah ce cul m'avait manqué." "Ah ces seins aussi m'ont manqué" mais jamais "tu" ou "ton visage". Je suis moche, grosse, pathétique, triste. J'ai rien pour moi. Rien. Je suis rien. C'est triste à 22 ans d'être rien (...) j'en vaux pas la peine. (...) Yoanna, tu n'es qu'une petite merde qu'on écrase par ce qu'on t'a pas remarqué. (...) mais putain j'étais qui dans mon ancienne vie ? Hitler ? Mussolini ? Sérieux...(...) en vérité, même réussir dans le cinéma ne changera rien. Tant que je me sens pas aimé, tant que je ne sens pas que j'en vaux la peine pour quelqu'un, je serai malheureuse toute ma vie."
17 Aout :
"J'étais un peu dans mon coin et ********* s'est rapproché de moi genre amoureux. Puis je cherchais les tupperwares et dans la joie il me dit "c'est pour ça que ça ne marchera pas entre nous. Puis ensuite les phrases comme "Arrête de chialer encore" , "l'erreur c'est que tu m'as jamais fait confiance" "t'es juste chiante en fait" "Arrête de pleurer moi j'ai déjà fait mon deuil" "tout le monde me dit de te quitter, je vais te quitter mais pas maintenant" "tu m'as pris pour une merde" "je t'aime mais je te déteste aussi je t'ai beaucoup detesté mais là je te déteste moins" "grandis un peu" "c'est bon t'as eu des relations et c'est moi qui dois t'apprendre la vie" Je suis un vrai gros déchet. Un déchet"
28 mars :
"Tentative de suicide. Police débarque. Hopital psy. (...) pourquoi je n'ai pas le droit de rejoindre Satoshi Kon ? ********* m'a dit "la prochaine fois, c'est la bonne". Il a sûrement raison"
Merci de m'avoir lu si vous avez lu. Je sais pas pq j'écris ça. Je sais pas pq j'ai besoin de crier au monde tout ça, ça fait pitié...................
Comme dirait une grosse connasse y a 2 semaines "au début jte croyais mais t'es juste folle"
C'est peut-être juste de la folie au final. Peut-être que depuis tout ce début ma présence auprès des gens est nocive... c'est triste
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2024.03.29 16:48 Chewquy Tournoi de votre actrice préférée, (round 8 des filles)

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2024.03.28 22:30 Chewquy Tournois de votre actrice préférée, (round 7 des filles)

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2024.03.27 20:00 Chewquy Tournoi de votre actrice préférée, (round 6 des filles)

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2024.03.27 05:52 tchotchkeee Casting

(J’dois encore rester malgré moi à un endroit plusieurs heures pour une énième fois, alors jvais encore optimiser et dépenser ce temps pour digresser et faire une analyse ridiculement trop poussée et interminable sur une chose aussi importante que la télé-réalité. Ça passera ainsi plus vite et j’ai toujours envié nos voisins du sud: je regarde Survivor en parcourant reddit, j’adore qu’y ait quasiment des mémoires de maitrise de rédigés pour chaque saison et candidat.e)
D’abord, kudos à qui de droit d’avoir programmé BBC. On râle bcp, mais qui aime bien, châtie bien. Oui, j’aimerais une édition régulière, mais j’apprécie quand même ce format
Le pot maintenant lol Je trouve que la saison se termine encore en queue de poisson. Au delà du mou normal d’une fin de saison BB. My two-cents est qu’une raison de ce souci est le casting partiellement déficient (ne parlons pas ici de l’avalanche de twists qui est l’autre raison). J’ai tenté de définir la mécanique d’une bonne distribution et la logique derrière
Un casting modèle s’est dessiné au fil des saisons. Le gabarit s’est peaufiné au point d’être excellent. Les personnes choisies pour le remplir n’ont pas toujours été les meilleures, mais je comprends qu’il doit exister un tas de contraintes pour l’expliquer
Faisons abstraction de tous les obstacles possibles: à la base, qui accepte de faire BBC? Le spectre est large. Ça peut être une personnalité qui désire percer dans le milieu, garnir son CV, stimuler sa carrière tranquille ou la ressusciter. Il y a un aspect ludique, souvent presque niais. Donc, des gens sérieux (ex: un acteur dramatique) ou issus d’un environnement plus austère (ex: théâtre classique) seront moins enclins à participer
On doit aussi y faire de la stratégie, parfois au point de conspirer. Les ingénues pacifistes n’aiment pas tellement. Enfin, comme c’est une télé-réalité, des gens n’y participeraient pas d’emblée. Possiblement par snobisme: c’est à tort un genre encore méprisé et sous-estimé. Mais peut-être aussi parce qu’être filmé 24/7 est inconcevable pour plusieurs et c’est compréhensible. Certaines célébrités aimeraient sûrement le faire mais ont peur de s’y brûler, soit par cette trop grande exposition ou bien par une “mauvaise représentation”
L’argent est finalement un aspect important. Avec notre grand bassin de talents qui se partagent un nombre limité de revenus et de contrats, BBC peut représenter une manne contre peu d’effort quand on est à l’aise avec le concept. Inversement, une personne aisée financièrement pourrait ne pas voir d’attrait à faire l’émission. Mais, au delà de l’argent, il y a l’exposure qui peut avoir un pouvoir d’attraction non négligeable, surtout pour une “célébrité”
J’ai identifié des catégories de joueurs, des sensibilités de la production et des tendances de sélection qui reviennent. Si on cumule les trois, on s’approche du joueur parfait (sur papier). Une ancienne athlète para-olympique cinquantenaire sino-québécoise homosexuelle devenue actrice qui joue une chanteuse drag queen dans une télésérie de Noovo serait le jackpot:
CATÉGORIES
SENSIBILITÉS
TENDANCES
Il faut absolument s’assurer que les personnes approchées connaissent le jeu. Si ce n’est pas le cas, leur apprendre. Sinon, peu importe les personnes choisies ça risque d’être ennuyant. On l’a vu à répétition
Un équilibre et une réciprocité sont nécessaires. Par exemple, une personne peut être moins connue, mais idéalement il y en aurait une de plus connue pour balancer
A partir de ce gabarit, j’me suis fait un plaisir a sonder ma mémoire et les gens qui m’entourent en ce moment pour créer un bassin de potentielles célébrités qui pourraient faire BBC5. Ce ne sont pas n’importe quels noms: comme je disais plus haut, en plus des critères de sélection y a toutes les considérations de la vedette à mettre dans la balance. D’ailleurs, une bonne partie des choix auxquels j’ai pensé à sûrement déjà traversé l’esprit de ceux qui se charge du cast
Je n’inclus donc pas une tonne de personnes que j’aurais aimé voir faire l’aventure, mais qui n’accepteraient jamais. Au final, ça donne cette liste qui aurait pu en être une tout autre selon le moment choisi pour la faire et le monde autour de moi:
TL; DR Voir tableau dans commentaires. Pardonnez mes compétences limitées sur un cellulaire et sans excel
Bien que je disais que le gabarit du casting est excellent, il y a toujours place à l’amélioration. J’ajouterais quelques sphères ou piger:
La danse, la cuisine, la politique, la santé, les métiers plus dans l’ombre (écriture, réalisation, mise en scène, journalisme), la communauté franco hors Québec (Acadie, ROC) et pourquoi pas un népo-baby célèbre (ca prend toujours un antagoniste lol)
Avez vous des souhaits quant au casting l’an prochain?
Ca reste tout de même bon quand ce l’est moins, mais une saison palpitante d’un bout à l’autre serait vraiment agréable. Un cast sans faille en serait une bonne garantie. L’an prochain, peut-être!
submitted by tchotchkeee to bisbille [link] [comments]


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